Les contrôles de l’OFB n’ont toujours pas de convention
Le projet de convention entre l’OFB et les chambres d’agriculture n’a pas avancé, constate Sébastien Windsor, le président de Chambre d’agriculture France.
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Les contrôles restent au point mort : le projet de convention entre l’Office français de la biodiversité (OFB) et les chambres d’agriculture « n’a pas avancé ». C’est ce qu’a indiqué Sébastien Windsor, le président de Chambre d’agriculture, lors d’une conférence de presse le 26 juin 2024 à Paris.
Issu des manifestations agricoles de l’hiver 2024, ce projet de convention visait à organiser la pratique des contrôles de l’OFB, souvent mal vécus par les agriculteurs. En particulier, la question du port visible de leur arme par les agents avait focalisé les critiques.
Actuellement, « le port de l’arme reste un sujet, certes, mais plusieurs dossiers doivent encore atterrir », explique Sébastien Windsor. Il cite en particulier l’entretien des haies et le curage des fossés.
Port de l’arme
À la mi-mars 2024, le port d’arme avait fait l’objet d’un aller-retour tendu entre les chambres d’agriculture et le cabinet du ministère de l’Environnement. Alors que ce dernier avait annoncé à la presse la signature de la convention, le président des chambres d’agriculture l’avait lui-même démenti en mettant en avant le désaccord sur le port visible de l’arme.
L’OFB avait confirmé dans la foulée que les agents ne seraient pas désarmés au cours de leurs missions de police de l’environnement. Dans un entretien à La France Agricole le 2 avril 2024, le ministre de l’Agriculture, Marc Fesneau, avait refusé d’intervenir, laissant les chambres d’agriculture et l’OFB trouver un accord.
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